Les plantes du confort féminin

Qu’ils soient dus au cycle menstruel, au syndrome de la pré-ménopause ou à la ménopause elle-même, chaque femme ressent un jour ou l’autre des désagréments liés à la féminité. Souvent, lors de la ménopause, des traitements à base d’hormones de synthèses sont proposés aux femmes, afin de pallier au déséquilibre hormonal qui se joue en elles. Mais ces traitements sont souvent vecteurs de nombreux effets secondaires, empêchant de vivre sereinement ce changement (rétention d’eau, dépression, œdème…). Alors pourquoi ne pas essayer de se tourner vers des méthodes plus douces, plus naturelles ? En effet, certaines plantes sont ce que l’on appelle des précurseurs hormonaux, c'est-à-dire qu’elles renferment des substances proches des hormones féminines et vont donc avoir un effet direct sur l’équilibre hormonal délicat de la femme. Les plantes les plus utilisées sont celles contenant des phytoestrogènes, des substances ayant des effets proches des hormones féminines (estrogènes). Aussi, l’utilisation de la phytothérapie permet aux femmes d’échapper aux fameux effets secondaires des hormones de synthèse et leur utilisation est, sauf cas particuliers, sans danger pour la santé.

Le Gattilier, régulateur du système hormonal

Le Gattilier ou « vitex agnus castus » est une petite plante étonnante : alors qu’elle va diminuer la libido chez les hommes, elle a un effet positif sur le confort féminin ! Et la raison est simple : Le Gattilier est un régulateur du système hormonal. Il va notamment agir au niveau de l’hypophyse et de la régulation des androgènes (hormones mâles). Si cette plante est connue et utilisée pour traiter les problèmes féminins depuis l’antiquité, les différentes études pharmacologiques menées autour du gattilier ont démontré qu’elle agit précisément de manière à diminuer le taux de prolactine, hormone directement liée à l’aménorrhée, aux problèmes d’ovulation et aux problèmes de sensibilité mammaire.

- Le Gattilier ne contient pas d’hormone mais va agir sur l’hypophyse qui va intimer l’ordre aux ovaires de produire plus de progestérone. - Il va aider à régulariser le cycle menstruel, l’allongeant quand il est trop court et le raccourcissant quand il est trop long. Sa capacité à déclencher les règles en fait un allié efficace contre les problèmes d’aménorrhées (absence de règles). - Il va donc réguler les hormones et ainsi agir favorablement sur le syndrome menstruel. - Il a une action très positive sur les dysménorrhées (douleurs pendant les règles), le gonflement des seins et douleurs mammaires, les troubles de l’humeur, … - Le Gattilier va agir favorablement sur les troubles de la ménopause et principalement sur les bouffées de chaleur, mais aussi sur les autres désagréments comme la dépression, les sècheresses vaginales, la perte de désir sexuel,... - Enfin, le gattilier peut aider à limiter les fausses couches. Sous contrôle médical, il peut être intéressant d’en prendre en début de grosses. En milieu de grosses, il peut avoir un effet stimulant sur l’utérus et est donc fortement déconseillé.

Attention, le Gattilier ne doit pas être pris en complément d’un traitement hormonal visant à soulager ou traiter les maladies telles que l’endométriose, les fibromes ou les kystes. Il risquerait de perturber le traitement. Il est recommandé d’en discuter avec votre thérapeute ou médecin.

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Le Yam, une progestérone naturelle

Appelé aussi « Igname sauvage » (attention, rien à voir avec l’igname comestible), ce tubercule mexicain fait partie de ces espèces végétales précurseurs hormonales. Différemment du Gattilier, cette plante est capable de produire une substance naturelle très proche des œstrogènes, la diosgénine . C’est cette similitude avec l'hormone féminine qui permet au foie, au fur et à mesure des besoins, de transformer lui-même ce précurseur végétal en hormones. Le Yam est donc utile pour éviter les conséquences du déséquilibre hormonal qui apparait dès la pré-ménopause, ce qui en fait un allié  naturel pour  toutes les femmes souffrant de  troubles en relation avec la pré-ménopause, ou la ménopause. De plus, il ne produit aucun effet secondaire.

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L’huile d’Onagre et l’huile de Bourrache apportent des acides gras essentiels

A la ménopause, de nombreuses modifications cutanées apparaissent. Les huiles d’onagre et de bourrache, toutes deux riches en gras essentiels oméga 6 (acide gamma-linolénique), ont une action bénéfique sur la sécheresse cutanée, la sécheresse vaginale, les ongles et les cheveux cassants, des symptômes fréquemment retrouvés à la ménopause

• L’Onagre Originaire d’Amérique du Nord où les Indiens la connaissaient depuis longtemps pour ses multiples propriétés curatives, l’onagre, appelée aussi “primevère du soir” cette plante a la particularité de ne fleurir que la nuit. L’huile d’Onagre s’avère utile pour lutter contre les troubles de la ménopause tels que la perte d'élasticité de la peau, la sècheresse des muqueuses ou la perte de la tonicité des seins.

• La Bourrache

La bourrache est originaire de Syrie. On trouve des traces de son usage dès le premier siècle de notre ère. En raison de ses propriétés et de son action diurétique, on a souvent utilisé la bourrache comme dépuratif. On l'a également employée pour donner « du bonheur et du courage » et pour stimuler la lactation. Les feuilles sont riches en mucilage, en nitrate de potassium et les graines sont riches en acides gras essentiels oméga 6, idéal pour lutter contre le vieillissement cutané. A noter que si les parties aériennes de la bourrache contiennent des pyrrolizidines, substances dommageables pour le foie et cancérigènes en cas d’usage prolongé, l’huile en revanche en est exempte.

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Onagre, Bourrache, Poisson - Orthonat Onagre, Bourrache - Phytoceutic Huile d'Onagre - De Saint Hilaire

Sauge, soja (tofu, lait de soja…), houblon... les plantes à action oestrogénique 

Ces plantes seront volontiers utiliser pour lutter contre les symptômes liés à la chute des œstrogènes, comme les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes. A noter : Par précaution, les femmes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer gynécologique doivent éviter les plantes contenant des oestrogènes.

Comme souvent lors de traitement par les plantes, plusieurs semaines, voire quelques mois de traitement sont nécessaires avant de ressentir les effets d'un traitement par phytothérapie. Pour le gattilier, par exemple, il faut compter de 1 à 3 cycles menstruels avant de voir une amélioration du syndrome prémenstruel, au moins 2 cycles pour régulariser le cycle menstruel. Il en est de même pour les autres plantes.

Sources :

www.familleaunaturel.com www.Rebelle-sante.com www.femininbio.com

Pour aller plus loin :

Emision « Allô Docteur » sur France 5 : http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-ces-plantes-qui-aident-a-mieux-vivre-la-menopause-5999.asp?1=1 http://www.mangersantebio.org/9364/9-plantes-et-autres-aliments-a-consommer-pendant-la-menopause http://www.plantes-et-sante.fr/article/soigner-phytotherapie-menopause-douceur.html