Le rhume des foins, ce mal printanier

Le printemps arrive ! Les jours rallongent, l’air se réchauffe et on se laisse vite tenter par une ballade… qui peut vite tourner au drame s’il on souffre du rhume des foins ! Et pour en être atteint pas besoin de vivre à la campagne, les végétaux des villes aussi peuvent s’avérer allergènes. Voici quelques astuces naturelles pour réduire les symptômes de ce mal du printemps !

Le rhume des foins est une allergie au pollen des graminées, des herbacées ou des arbres. On parle aussi de rhinite allergique saisonnière puisqu’elle survient au printemps et en été lorsque les niveaux de pollen sont élevés. Comme pour toute allergie, le corps réagit de manière excessive contre une substance qui n’est pas nocive en elle-même mais qui est détectée comme tel par l’organisme qui entraîne alors une réaction immunitaire du corps. Celui-ci libère des anticorps dirigés contre l’allergène et de l'histamine à l’origine de l'inflammation et des symptômes (notamment la broncho-constriction).

Avant tout, être vigilant

Parmi les pollens en cause, celui du noisetier est le plus précoce. Sinon ce peuvent être ceux de graminées, de certains arbres (platanes, cyprès, bouleau, troènes) ou des céréales. Ils vont donc survenir à des dates variables. Lorsqu’on connaît le pollen contre lequel on réagit on peut commencer un soin naturel dans la période connue de pollinisation.

Février/mars : attention aux pollens d'aulne, de bouleau, de frêne et de cyprès (risques forts) ainsi qu'au peuplier (risque moyen) Avril/Mai : attention au platane et au cyprès (risque fort), ainsi qu'au bouleau, au saule, au hêtre et au charme (risques moyens) Mai/juin : attention à l'olivier (risque moyen)

Malin : Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (le RNSA) met à disposition sur son site un guide d'information sur les principaux pollens allergisants du printemps.

Les cinq signes du rhume des foins

Comment différencier un « simple » rhume d’une rhinite allergique ? Si vous souffrez des cinq symptômes du PAREO, il est très probable que vous souffriez du rhume des foins :

- P comme prurit (démangeaisons des yeux, du nez et même du palais) - A comme anosmie (perte de l’odorat) - R comme rhinorrhée (écoulement nasal clair) - E comme éternuements - O comme obstruction nasale (nez bouché)

Des solutions naturelles

Les huiles essentielles

Par voie orale : En cas de rhume : 1 goutte de Marjolaine + 1 goutte de Ravintsara sur un comprimé neutre, alterner avec 1 goutte de Romarin s.b. 1,8 cinéole + 1 goutte de Citron

Par inhalation et par la peau : Mélanger une goute d’Eucalyptus et une goutte de Ravintsara sur un mouchoir et respirer pour décongestionner. Il est également possible de se masser les tempes.

En diffusion : L’huile essentielle d’Eucalyptus associée à l’huile essentielle de Citron et à l’huile essentielle de Lavande aspic

>> Toutes nos huiles essentielles <<

La phytothérapie

Faites bouillir dans un litre d'eau, durant cinq minutes :

- 4 rondelles de radis noir - 4 pincées de thym - 4 pincées de lavande

Filtrer et boire trois tasses durant la journée.

>> Toutes nos plantes séchées <<

 Mais aussi...

Une cure de propolis peut également aider à prévenir efficacement le rhume des foins.

Pensez également à vous laver les cheveux avant de vous coucher pour ne pas être déranger par les pollens qui auraient pu s’accrocher à votre chevelure pendant la journée.

(source : topsanté.com)